Peux tu te présenter rapidement et nous dire où tu étudies actuellement ? 

Nabil Jawad SIAKA, ancien élève de la célèbre première promotion de la CPGE du Lycée de Sada, je fais aujourd'hui partie d'une école que j'affectionne particulièrement qu'est l'ESC Clermont qui se situe, comme vous l'avez sûrement deviné, a Clermont-Ferrand (une très belle ville étudiante d'ailleurs).

Quels souvenirs gardes-tu de la CPGE de Sada ? 

En effet, nous en avons vécu des choses (moi et mes anciens collègues ou plutôt moi et ma 2ème famille), des hauts, comme des bas. Mais une chose est sûre, c'est que chaque expérience fut pour moi une nouvelle leçon que je me devais d'assimiler.

J'ai gardé tellement de bons souvenirs de cette CPGE car avec du recul, même les plus mauvais  souvenirs deviennent bons, car l'on se rend compte de l'utilité de cette expérience, de ce qu'elle nous a apportée et des bienfaits qu'elle finit par engendrer. Ce fut un énorme plaisir pour moi d'avoir pu bénéficier de cette formation qui m'a appris a être discipliné, rigoureux et sérieux quand il le faut dans la vie de tout les jours .

Quels conseils donnerais-tu à un(e) élève de terminale qui hésite à demander la CPGE de Sada ?

Pour finir, si je dois donner quelques conseils à n'importe quel élève de terminale qui hésite encore a faire la prépa, sachez juste que les grandes formations ouvrent des portes sur de grandes opportunités et les opportunités, lorsque l'on en a, on les saisit.

C'est vrai que cela peut faire peur lorsque l'on entend parler de la classe préparatoire, mais très sincèrement, je suis loin d'avoir été le meilleur ou même dans le top 20 des meilleurs élèves dans toutes les classes ou j'ai été et je pense que cela se ressent à ma façon de m'exprimer, donc si même moi j'ai surmonté cette peur, passer des concours et réussi à intégrer une grande école de commerce, absolument tout le monde peut le faire.

On en apprend tellement dans cette formation vous allez en ressortir changé et grandi. Certes, c'est un processus rude, mais on n'a rien sans rien. La difficulté, l'effort, l'échec, la discipline, sont indispensables pour la réussite, et la prépa vous y aidera. Croyez moi, vous allez en baver, vous allez souffrir, et même dès fois vouloir tout abandonner, mais une fois que vous allez surmonter tout cela, vous serez fiers de vous et il n'y a pas plus important que l'estime de soi.

Peux tu te présenter rapidement et nous dire où tu étudies actuellement ? 

Je me nomme Youssouf Asma, originaire de Sada, j'ai actuellement 20 ans, j'ai eu le privilège d'être une des premières étudiantes à avoir inauguré cette formation qu'est la classe préparatoire aux grandes écoles de Sada. Au bout de ses deux ans de classe prépa, j'ai poursuivi vers une licence d'histoire et géographie aménagement à l'université lumière Lyon 2.

Quels souvenirs gardes-tu de la CPGE de Sada ? 

Les meilleurs souvenirs que je garde de la CPGE de Sada, sont l'harmonie, l'entente, l'écoute, l'entraide, la confiance, la volonté et la motivation de réussir  (que ce soit de la part des professeurs comme de mes camarades de classe). J'ai eu la chance d'étudier et d'apprendre aux côtés de  professeur(e)s motivants, des professeurs qui ont su montrer que la réussite de leurs étudiants est ce qui compte le plus à leurs yeux. J'ai aimé tous les efforts que chaque professeur a su nous transmettre (de nouvelles méthodologies de travail et une bien meilleure façon d'organiser nos travaux). Enfin, le plus merveilleux des souvenirs, est les fous rires qu'on a partagé tous les jours ensemble.

Quels conseils donnerais-tu à un(e) élève de terminale qui hésite à demander la CPGE de Sada ?

Le conseil que je donnerais à un élève de terminale qui hésite à s'inscrire en prépa, c'est "ne réfléchis pas plus deux fois avant de te lancer dans une nouvelle aventure, même s'il s'agit d'une aventure qui te semble éloignée de ta personnalité et que tu souhaites t'améliorer et sortir de ton cocon, alors la prépa est faite pour toi".

Les professeurs qui sont en prépa attendent justement des étudiants la volonté de réussir et d'expérimenter de nouvelles approches. Alors, Dzi kaze mana itso ou fayi messo "prend ton courage à deux mains, car ça te servira demain".